Depuis 1950, 186 domaines skiables ont fermé en France, soit 40 % du territoire skiable. Les stations de moyenne montagne, comme celles des Vosges, du Jura ou du Massif central, sont les plus touchées par la baisse du manteau neigeux. À Pontarlier, le nombre de jours de neige a été divisé par deux en 50 ans. Si les stations alpines de haute altitude résistent encore, elles subissent elles aussi une perte annuelle de 5 à 10 % de leur couverture neigeuse depuis les années 1970. Cette évolution climatique menace directement 120 000 emplois liés à l’économie du ski. Face à cette réalité, les territoires de montagne misent désormais sur un tourisme quatre saisons, notamment estival, pour se réinventer.
À l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, le Collège Mont Miroir de Maîche s’est mobilisé pour une journée d’actions symboliques et fédératrices, organisée et coordonnée par Madame Romer, référente harcèlement de l’établissement. Placée sous le signe de l’écoute, de l’espoir et de la main tendue, cette journée avait pour ambition de rappeler que chaque mot, chaque geste, chaque regard peut contribuer à construire un climat scolaire apaisé et bienveillant. Une journée construite autour de la bienveillance et de la solidarité. Chaque activité avait un objectif clair : faire réfléchir, susciter l’empathie et donner la parole à chacun.
Le Mur de la reconnaissance
Dès la première heure de la journée, chaque élève a écrit un message de remerciement ou de reconnaissance à une personne qui l’a aidé, soutenu ou écouté. Ces centaines de petits mots bienveillants ont ensuite été rassemblés pour former les lettres N‑A‑H (« Non Au Harcèlement »), créant une fresque colorée et émotive, symbole d’un collège uni autour du respect.
Les ateliers de la bienveillance
Pendant les récréations et le temps de midi, les élèves ambassadeurs ont animé plusieurs stands :
– le Mur des mains bienveillantes, où chacun traçait sa main et inscrivait un mot positif ;
– le Mini‑quiz « Stop au harcèlement », pour tester ses connaissances et apprendre à repérer les situations à risque ;
– et la Boîte à paroles, destinée à recueillir anonymement les messages, idées ou témoignages d’élèves.

Un « menu vert » à la cantine
Un clin d’œil symbolique, pour rappeler que la mobilisation contre le harcèlement passe aussi par des gestes simples, partagés dans la convivialité.
Une flashmob sous le signe de l’espoir
A 13h. Moment fort de la journée, tous les élèves et personnels se sont retrouvés dans la cour pour danser sur la chanson « On écrit sur les murs » du groupe Kids United. Ce choix n’était pas anodin : cette chanson, véritable hymne à l’espoir et à la main tendue, reflète parfaitement l’esprit de la journée. Vêtus d’un haut blanc et d’un jean bleu, les participants ont offert un moment fort et émouvant, clôturé par le dévoilement des grandes affiches « Non au harcèlement ».
Des interventions de sensibilisation en classe
De 13h45 à 14h45. Chaque classe a participé à une séance d’une heure animée à partir d’un diaporama pédagogique, conçu pour favoriser la discussion et la réflexion. Au programme : vidéos, quiz interactifs, témoignages et échanges autour du rôle des témoins et des solutions possibles pour agir.
Une clôture chargée d’émotion : la parole des ambassadeurs
En fin de journée, les élèves ambassadeurs sont intervenus, par groupes de trois ou quatre, dans différentes classes pour lire un texte engagé et symbolique. Ils pouvaient choisir entre deux textes forts, écrits pour l’occasion :
– l’un, centré sur le courage de parler, la main tendue et la force du respect ;
– l’autre, porté par le silence d’écoute et la promesse d’espoir et de reconstruction.
Ces lectures, empreintes d’émotion et de sincérité, ont offert un moment d’unité et de réflexion collective. Elles ont permis à chacun de mesurer la puissance des mots et l’importance d’oser dire « non » à la peur, à la moquerie et à la violence.
Une journée pour apprendre à écouter, comprendre et agir
Au-delà des activités, cette journée a rappelé que la lutte contre le harcèlement commence par l’écoute et le respect. Sous l’impulsion de Madame Romer, le Collège Mont Miroir a su faire de cette journée un véritable temps d’éducation à l’empathie et à la solidarité. Les élèves se sont montrés très investis, témoignant d’une belle maturité et d’un réel engagement pour défendre les valeurs du vivre‑ensemble. « Le but n’était pas seulement de dénoncer le harcèlement, mais de donner envie à chacun d’agir, d’écouter et de tendre la main. L’espoir et la bienveillance sont les meilleurs outils de prévention » explique Mme Romer.
Un message fort pour toute la communauté éducative
Cette mobilisation collective restera un moment marquant de la vie du collège, tant par la participation enthousiaste des élèves que par la force des émotions partagées. Elle illustre parfaitement le message que souhaite faire passer l’équipe éducative : « Un mot peut blesser, mais un mot peut aussi guérir. » Et c’est ensemble, dans le respect et la solidarité, que les élèves du Collège Mont Miroir ont choisi d’écrire cette belle page d’espoir.
Le centre Athénas lance un appel poignant via une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux, suite à la découverte d’images préoccupantes captées par un piège photographique dans la forêt du Noirmont, secteur de Mouthe (Haut-Doubs). On y voit une femelle lynx adulte souffrant d’une fracture du tibia semi-ouverte, probablement causée par un tir de chasse.
Datées du 23 octobre mais révélées seulement mercredi, ces images rappellent une situation similaire survenue en 2023 dans le même territoire. Filmée à moins de 3 km de toute route, cette scène illustre, selon le centre jurassien, « une hostilité persistante envers le lynx dans certains milieux cynégétiques, et un sentiment d’impunité inquiétant ».
Toute personne ayant aperçu l’animal ou disposant d’informations sur un acte de braconnage est invitée à contacter sans délai le 06 76 78 05 83.
Ce samedi 8 novembre, le Badminton Val de Morteau reçoit le Volant des 3 Frontières pour la 3e journée des Interclubs de Nationale 2. Après avoir lancé les jeunes Louka Cesari et Santiago Araujo (15 ans), le club donne sa chance à Anastassya Tatranova, 14 ans, membre du collectif France U15, qui fera ses grands débuts avec l’équipe première. Face à un adversaire solide du haut de tableau, les Mortuaciens tenteront de décrocher des points précieux dans la lutte pour le maintien.
Cette semaine, la Police Nationale du Jura a intensifié ses contrôles ciblés des trottinettes électriques à Dole et Lons-le-Saunier, sur des axes de circulation stratégiques. L’objectif : sensibiliser les usagers aux règles de sécurité, prévenir les comportements dangereux et favoriser une cohabitation harmonieuse sur la voie publique.
Jeudi matin, à Lons-le-Saunier, une opération conjointe entre la Police nationale et municipale a mêlé prévention — rappels réglementaires, conseils pratiques — et répression en cas d’infractions constatées.
Depuis ce jeudi 6 novembre, et jusqu’au 8 novembre, l’émission “Manger c’est voter” de Public Sénat s’installe dans le Jura pour un tournage immersif au cœur du patrimoine local. La sénatrice Sylvie Vermeillet sera le guide de Vincent Ferniot, journaliste gastronomique, qui mettra en lumière les liens profonds entre alimentation, territoire et citoyenneté.
Au programme : rencontres avec des producteurs de comté aux Moussières, échanges au Fort des Rousses, immersion au lycée hôtelier de Poligny, découverte des vergers de Sellières, et exploration du vin jaune à Château-Chalon. Trois jours riches en saveurs, en savoir-faire et en engagement.
Le 4 novembre dernier, vers 16h15, rue du Capitaine Fauré, à Besançon, un homme de 33 ans a été contrôlé alors qu’il circulait à vive allure. Les policiers ont découvert dans son véhicule 5g de cocaïne et 75g d’héroïne, ainsi que 1570 euros en espèces. Lors de son audition, l’individu a reconnu livrer des stupéfiants sur différents points de revente de l’agglomération bisontine, suivant les instructions d’un tiers inconnu via une messagerie. Interpellé et placé en garde à vue, il a été libéré le 5 novembre. Il s’expliquera en mai et juin prochain devant la justice.
Mercredi, à 18h, à Besançon, un vol de téléphone a eu lieu au bureau de tabac « Le Balto », quai Veil Picard. Alors qu’il réglait ses jeux, un client s’est fait subtiliser son portable par un jeune homme de 18 ans, qui a pris la fuite. La victime l’a poursuivi jusqu’à la rue d’Arènes et a alerté une patrouille de la BAC. Le suspect a été interpellé après avoir abandonné le téléphone au sol. Placé en garde à vue, il nie les faits. Il sera convoqué devant le Délégué du Procureur le 18 février prochain. Une OQTF et une assignation à résidence ont été prononcées. Précisons que sa garde à vue a été levée le lendemain.